Parc Maasresidence Thorn a été construit en 2022 et est donc encore très jeune. Presque toutes les maisons et les jardins de la région sont plus anciens que le complexe. Alors, il est temps d’éduquer notre tout nouveau complexe sur l’histoire de la région. Pour les clients séjournant chez nous une semaine ou plus, il peut également être intéressant d’apprendre sur les millions de personnes qui ont traversé cette région pendant des années. Si vous n'êtes pas un passionné d’histoire, vous avez toujours la possibilité de vous échapper à la MRT Beach avec une boisson fraiche et un sudoku. Non ? Toujours en train de lire ? Surprenant, mais bon. Je vais essayer de rester léger.
Il existe plusieurs villes anciennes près de Thorn. Certaines remontent au Moyen Âge, d’autres à l'époque romaine et d'autres encore à une époque antérieure à la mémoire humaine. Au fil des siècles, les gens ont conçu et laissé derrière eux toutes sortes de belles choses. Aujourd’hui, je vais faire une visite historique à Thorn, Weert, Roermond, Valkenburg et Maastricht. Je souhaite vous parler des origines de chaque ville et comment leur allure contemporaine a été façonnée au fil des années. Bien sûr, je vais mentionner également certains vestiges historiques qui sont encore visibles aujourd’hui. Vous êtes toujours éveillé ? Bien, c’est parfait, c’est parti !
En 990, le comte Ansfried a construit l’abbaye bénédictine au bord du marais. Dans le siècle suivant, Thorn devient un couvent pour les femmes célibataires de la haute noblesse. Thorn devient rapidement un endroit connu dans les régions et les principautés environnantes en tant que havre où les jeunes femmes nobles sont préparées au mariage. Avec un afflux de toute l’Europe, le village se développe rapidement. En 1007, il reçoit des droits de marché et de péage et au 13e siècle, des droits de ville. Vers 1150, le village a été officiellement reconnu comme principauté, étant le plus petit État souverain du Saint-Empire romain germanique.
Il jouit de ce statut jusqu’à l’occupation par Napoléon en 1794. Avec l'avancée des français, tous les nobles dames s'enfuirent, ne laissant derrière elles que les habitants pauvres. À cette époque, des impôts étaient prélevés en fonction de la taille des fenêtres. La population pauvre, habitant dans les grandes maisons avec de grandes fenêtres, ne pouvait pas se permettre de payer les impôts. Alors ils ont décidé de murer les fenêtres et de cacher leur tromperie sous une épaisse couche de chaux blanche. Cela a donné aux bâtiments leur couleur blanche caractéristique. A partir de ce moment, le couvent est devenu un pôle d'attraction pour les artistes et les touristes, attirant de nombreux visiteurs jusqu’à présent.
Sites historiques
Roermond doit son nom et son emplacement entre deux bras de la Roer. Une pierre du 3e siècle après J.C. trouvée dans la région, indique que le site était habité pendant à l'époque romaine. Au fil des siècles, une colonie s'est développée sur le Christoffelberg, près d’une route commerciale le long de l’eau. La première mention de cette colonie se trouve dans les anciens écrits datant de 1130, où elle était connue sous le nom de « Ruremunde ». En 1213, lors de son conflit avec les Hohenstaufen, l'empereur Otton IV détruit la ville, mais heureusement, elle était reconstruite en 1218, comme la superbe Abbaye de Munster. Roermond a reçu le statut de ville en 1232 et dans les siècles suivants, la ville a encore agrandi avec des murs et deux monastères.
Pendant la guerre de Quatre-Vingts Ans, Guillaume d'Orange conquit la ville mais provoqua un tel massacre à la chartreuse que la population laissa entrer l'Espagnol Don Frédéric sans presque aucune résistance. En 1632 cependant, la ville a été reprise par la République. Pendant l’occupation française, Roermond changea plusieurs fois, mais avec le traité de Londres de 1839, la ville devint définitivement partie intégrante des Pays-Bas. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Roermond était en première ligne, ce qui entraîna des dégâts à 90 % de tous les bâtiments. Comme ils l’avaient fait plusieurs fois dans le passé, les habitants de Roermond reconstruisirent leur ville, permettant de profiter de son beau passé dans le présent.
Sites historiques :
Des découvertes datant d’environ 5300 ans indiquent que les gens vivaient déjà à Valkenburg à l'époque préhistorique pour extraire du silex. Des vestiges de larges villes romaines indiquent que la région était très connue dans l'Antiquité. Un document de 1041 raconte que le roi allemand Henry III a donné plusieurs villages à sa nièce, dont l’endroit nommé Falschenberg. C’est la première mention écrite de Valkenburg, à notre connaissance. Gosewijn I de Valkenburg a construit le premier château de Valkenburg autour de 1075, mais il a été détruit en 1122 par Godfrey I de Louvain. Le château a été reconstruit et agrandi au fil des siècles avec des tours supplémentaires, des remparts et des structures de soutien. La forteresse a attiré des gens de la région environnante, ce qui a progressivement conduit à la formation d'un village au pied de la colline.
Pendant la guerre de Quatre-Vingt ans, Valkenburg a été assiégée à plusieurs fois et a beaucoup souffert. Cependant, le château a tenu jusqu’à la « Rampenjaar » (année désastreuse) en 1672, quand il a été détruit par les troupes hollandaises en retraite pour éviter qu'il ne tombe aux mains des Français. Pendant le Kulturkampf en Allemagne, Otto von Bismarck a fondé plusieurs monastères dans la région. En 1853, une ligne de chemin de fer a également été construite le long de la ville, la rendant plus accessible. Les ruines de château, les monastères et la petite ville sont transformés en lieux touristiques populaires. Le premier office de tourisme (VVV) des Pays-Bas a été également établi à Valkenburg.
Fait supplémentaire : le premier accident de voiture mortel aux Pays-Bas s’est produit à Valkenburg en 1901.
Sites historiques :
Autrefois, le Limburg était un territoire marécageux, parsemé d'étangs et de marécages. Au milieu de la boue et de la vase, un terrain élevé et sec, appelé « waard », se démarque parmi les restes. Vous l’avez deviné, c'est de là que vient le nom « Weert ». Déjà à l'époque préhistorique, les gens voyaient la valeur de cette terre sèche. Nous connaissons tout cela car de nombreux outils préhistoriques et d’urnes datant de la fin de l'âge du bronze ont été mis au jour dans la région. Weert a été mentionné pour la première fois dans une charte de 1062.
A cette époque, le village était devenu un carrefour routier principal de la région. En 1306, tous les droits de Weert ont été transférés aux seigneurs de Horne, qui, agrandirent la ville au cours des siècles suivants, notamment avec le château de Nijenborgh, qui a été complètement détruit pendant la guerre de Succession d’Espagne en 1702. Le comte de Horne le plus célèbre était Philippe de Montmorency, un chef militaire et membre de la Ligue des Grands (avec Guillaume d’Orange), qui a été décapité en 1568 pour sa résistance contre l’Inquisition espagnole. Le nom de Philippe est toujours présent dans la ville, plusieurs rues et bâtiments portent son nom. Après le décès de Philippe, la ville tomba en déclin et ne reprit son essor qu'après la construction du Zuid-Willemsvaart et de la ligne de chemin de fer de l’Yser en 1863.
Après la Première Guerre Mondiale, Weert s'industrialisa et les usines ont graduellement devenus plus importantes que l’agriculture. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la ville faisait partie de la Peel-Raam Linie, une ligne défensive conçue pour contenir les Allemands le plus longtemps possible. Lorsque les allemands ont percé, Weert a été évacué rapidement. La ville était finalement libérée par les Britanniques le 22 septembre, 1944.
Sites historiques :
Maastricht est l’une des rares villes qui peuvent se qualifier de « plus vieille ville des Pays-Bas ». Des fouilles d’outils en pierre datant d’environ 250,000 ans indiquent que la région est habitée depuis très longtemps. Le nom de « Maastricht » vient probablement du latin Mosa Trajectum, signifiant « gué dans la Meuse ». Maastricht était situé près d’un pont romain, ce qui en faisait une importante colonie à l’époque. Pas comme les autres villes dans cet article de blog, l’histoire concernant Maastricht depuis le début du Moyen Âge est bien documenté. L’Eglise Saint Servais, construite en 560 et également connue en tant que la plus ancienne église des Pays-Bas, abritait un siège épiscopal, faisant de Maastricht un centre de pouvoir dans les empires mérovingien et carolingien. Dans les années 1000, la ville s’est considérablement agrandie sous le chapitre de Saint Servaas et Onze-Lieve Vrouw. La ville doit beaucoup des bâtiments et monuments à cette période. Plus tard, sous Henri I de Brabant, une enceinte a été construite, sur laquelle on peut encore marcher aujourd'hui.
Dans les siècles à suivre, Maastricht a souffert plusieurs conflits religieux violentes, pendant lesquells de nombreux monuments et habitants périrent à cause de l'iconoclasme et de la fureur espagnole. En 1579, Alexandre Farnese d’Espagne reprit la ville et en 1632, Maastricht passa aux mains de la République néerlandaise. Plus tard, sous la domination française, plusieurs trésors de valeur furent à nouveau pillés, détruits ou vendus.
En 1814, Maastricht a été nommé capitale de la nouvelle province de Limburg. Au XIXe siècle, elle se transforma en une ville industrielle, avec une production significante de verre, de cristal et de poterie. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la ville était dans les mains des Allemands pendant quatre ans, quatre mois et quatre jours. Depuis lors, Maastricht a beaucoup grandi, avec plusieurs services que l’industrie aujourd’hui. En 1992, la ville a acquis une renommée mondiale, lorsque le traité de Maastricht, qui a créé l’Union Européenne, y a été signé.
Sites historiques :
Pont Saint Servais : l’un des plus vieux ponts des Pays-Bas, datant de 1298.
Je trouve si beau que l’histoire vit toujours avec nous au présent à travers les histoires et les trésors qui ont été préservés. Les villes autour de notre complexe ont chacune leurs propres histoires uniques qu’il faut apprécier avec fierté. Cela me fait penser au sol sous Parc Maasresidence Thorn. Qu’y avait-il ici avant nous ? Quelqu’un est-il venu ici pour chasser ou pêcher à l’âge de pierre ? Une princesse qui s’ennuyait a-t-elle un jour fait des ricochets sur l’eau ? Un soldat britannique ou belge est-il tombé ici pendant la libération ? Malheureusement, seule une petite partie de l’histoire est bien préservée et nous ne trouverons probablement jamais toutes les réponses. Parc Maasresidence Thorn est toujours jeune, avec une histoire très courte, mais qui sait, peut-être un jour nous aurons également une note de bas de page dans une livre d’histoire sur la région… seul le temps nous le dira.